Mexique 2009- Monte Alban


La ville se situe juste à coté du site archéologique de Monte Alban, des ruines magnifiques au sommet d'une colline, laissant apercevoir un panorama de 360 degrés. Ce site est SPLENDIDE, à couper le souffle. Très bien entretenu, et impressionnant! Pour aller visiter les environs, nous avons loué une voiture. Nous nous sommes permis ce luxe qui ne coûte que 35 euros avec assurance 100% pour la journée. Nous en profitons pour aller visiter toutes les ruines environnantes : Mitla, une petite ville où on fabrique le Mezcal, un alcool fait à partir d'un cactus (On s'arrête faire une petite dégustation, c'est fort et pas super bon!). Vous savez c'est l'alcool avec le ver au fond. Mais aussi les ruines de Yagul, très belles, mais après avoir vu Monte Alban, on est blasé! Vers 16 heures, on a fait le tour, et il nous reste 4 heures pour rendre la voiture, alors nous décidons d'aller faire un tour dans la Sierra Norte, la montagne avoisinante où il y a des villages communautaires, qui partagent tout leur biens. Ils pratiquent l'écotourisme...Un rapide tour nous suffit, des montagnes, on en a eu toute l'année! Pour y arriver, il faut prendre une route de terre de 20km, qui devient de pire en pire...On se demande vraiment ce qu'on va faire là-bas!! Pourquoi se compliquer la vieet se mettre en danger, ainsi que notre voiture? Apparemment, c'est dans notre nature!! (cf:route de terre horrible au Maroc) Nous roulons à 20km/h, tout va bien jusqu'au moment où on arrive dans une portion où des ouvriers sont en train de mettre de la terre pour refaire la chaussée. La terre est vraiment fraiche, il y a des gros tas...Je dois prendre de l'élan!! La voiture ralentie de plus en plus, je dois me décaler pour éviter un plus gros tas...et je passe alors à deux centimètres du fossé, on serre les fesses...Nous étions pas en danger de mort, mais à 2 centimètres de casser la voiture...j'en ai fait crier ma co-pilote! 30 secondes plus tard, la voiture se bloque...les roues tournent dans le vent!! Les ouvriers, très gentils, au lieu de rigoler, courent pour nous pousser et nous réussissons à repartir...quelle frayeur! Pourquoi se mettre dans des galères pareilles? Peut- être sommes nous trop curieux...Bref, nous retrouvons le goudron après une heure et demi de route en terre,nous sommes bien rassurés! Ce détour fût vraiment inutile puisque nous avons rien vu d'intéressant, car les villages en haut n'avaient vraiment rien de spécial! Sur la route (goudronnée), nous prenons nos premiers auto stoppeurs mexicains: un homme et trois femmes qui sont montés dans la montagne pour entretenir leurs champs de maïs et qui redescendent dans leur village en bas, nous avons accompli notre bonne action de la journée!Nous rendons la voiture juste à l'heure, après l'avoir nettoyée rapidement, je suis pas sûr que la voiture était assurée sur les pistes, en dehors des routes... Heureusement qu'il y a eu cet arrêt nettoyage!! La voiture était pleine de poussière, que j'ai enlevé avec des lingettes et il y avait encore des traces de terre en forme de main sur la vitre arrière!! C'était vraiment grillé!! J'ai enlevé le principal, nous arrivons au magasin, le gars fait le check-up...Au moment où il referme le coffre, il se prend un nuage de poussière dans la figure...heureusement, il ne dit rien...Ouf!

Mexique 2009- Oaxaca

Dès le lendemain matin, après un bon petit déjeuner préparé par Betty, la belle
mère d'une amie mexicaine de Montréal que j'ai en fait rencontré en Chine, (vous suivez??)
nous partons en bus vers le sud pour la ville de Oaxaca, la capitale d'une région portant le même nom. Le trajet dure 4 heures trente et est très confortable, le bus étant presque vide. A la sortie du bus, nous nous attendions à ce que des gens viennent nous solliciter, taxi ou des gens qui nous vendent leur hôtel, mais rien du tout! En fait, je m'étais totalement trompé: le Mexique n'est pas à classer dans le même panier que l'Inde ou la Thaïlande: les touristes ne sont pas du bétail qui doit cracher les billets. On passe très inaperçu, personne ne
nous regarde dans la rue et les prix annoncés par tout le monde sont justes : pas besoin de négocier avec chaque chauffeur de taxi et chaque vendeur. Peut -être cela vient- il du fait que les
mexicains ne sont pas très nombreux, seulement 100 millions sur un très grand territoire, dont 20 millions dans la capitale. ON ne ressent pas de sur-population, à part peut être à Mexico city.Oaxaca est classée au patrimoine mondial de l'Unesco, c'est une ville coloniale, qui a été construite avec une forte influence espagnole (l'architecture) et américaine ( les rues sont quadrillées). Il est très sympa de s'y promener le soir, manger sur la place centrale dans un des nombreux troquets. Nous mangeons nos premier tacos de viande séchée (Cecina), excellent! Deux petites tortillas de maïs superposées, d
e la bonne viande sous poudrée d'un mélange de coriandre et oignon, avec pour couronner le tout guacamole et sauce rouge ou verte. Notre hôtel
est un peu pourri et nous coûte 200 pesos soit 12 euros la nuit, c'est à peu près le prix que nous trouverons partout.






Préféreriez vous d'avantage de photos et vidéos?

About Me

My photo
Grand et heureux de vivre, j'ai décidé d'allier études et voyages au maximum: je suis parti faire un bachelor en Managment à Montréal où j'ai fait un premier échange en Chine. Puis j'ai pris une année sabbatique pour voyager (Inde, Australie, Nouvelle Zélande, Malaisie...)avant de commencer un master dans le même domaine à Lausanne en Suisse et de faire un second échange à Puebla, au Mexique. Armé de mes expériences de voyage, je suis maintenant prêt à rentrer dans ce "marché du travail" !