Mexique 2009- Monte Alban


La ville se situe juste à coté du site archéologique de Monte Alban, des ruines magnifiques au sommet d'une colline, laissant apercevoir un panorama de 360 degrés. Ce site est SPLENDIDE, à couper le souffle. Très bien entretenu, et impressionnant! Pour aller visiter les environs, nous avons loué une voiture. Nous nous sommes permis ce luxe qui ne coûte que 35 euros avec assurance 100% pour la journée. Nous en profitons pour aller visiter toutes les ruines environnantes : Mitla, une petite ville où on fabrique le Mezcal, un alcool fait à partir d'un cactus (On s'arrête faire une petite dégustation, c'est fort et pas super bon!). Vous savez c'est l'alcool avec le ver au fond. Mais aussi les ruines de Yagul, très belles, mais après avoir vu Monte Alban, on est blasé! Vers 16 heures, on a fait le tour, et il nous reste 4 heures pour rendre la voiture, alors nous décidons d'aller faire un tour dans la Sierra Norte, la montagne avoisinante où il y a des villages communautaires, qui partagent tout leur biens. Ils pratiquent l'écotourisme...Un rapide tour nous suffit, des montagnes, on en a eu toute l'année! Pour y arriver, il faut prendre une route de terre de 20km, qui devient de pire en pire...On se demande vraiment ce qu'on va faire là-bas!! Pourquoi se compliquer la vieet se mettre en danger, ainsi que notre voiture? Apparemment, c'est dans notre nature!! (cf:route de terre horrible au Maroc) Nous roulons à 20km/h, tout va bien jusqu'au moment où on arrive dans une portion où des ouvriers sont en train de mettre de la terre pour refaire la chaussée. La terre est vraiment fraiche, il y a des gros tas...Je dois prendre de l'élan!! La voiture ralentie de plus en plus, je dois me décaler pour éviter un plus gros tas...et je passe alors à deux centimètres du fossé, on serre les fesses...Nous étions pas en danger de mort, mais à 2 centimètres de casser la voiture...j'en ai fait crier ma co-pilote! 30 secondes plus tard, la voiture se bloque...les roues tournent dans le vent!! Les ouvriers, très gentils, au lieu de rigoler, courent pour nous pousser et nous réussissons à repartir...quelle frayeur! Pourquoi se mettre dans des galères pareilles? Peut- être sommes nous trop curieux...Bref, nous retrouvons le goudron après une heure et demi de route en terre,nous sommes bien rassurés! Ce détour fût vraiment inutile puisque nous avons rien vu d'intéressant, car les villages en haut n'avaient vraiment rien de spécial! Sur la route (goudronnée), nous prenons nos premiers auto stoppeurs mexicains: un homme et trois femmes qui sont montés dans la montagne pour entretenir leurs champs de maïs et qui redescendent dans leur village en bas, nous avons accompli notre bonne action de la journée!Nous rendons la voiture juste à l'heure, après l'avoir nettoyée rapidement, je suis pas sûr que la voiture était assurée sur les pistes, en dehors des routes... Heureusement qu'il y a eu cet arrêt nettoyage!! La voiture était pleine de poussière, que j'ai enlevé avec des lingettes et il y avait encore des traces de terre en forme de main sur la vitre arrière!! C'était vraiment grillé!! J'ai enlevé le principal, nous arrivons au magasin, le gars fait le check-up...Au moment où il referme le coffre, il se prend un nuage de poussière dans la figure...heureusement, il ne dit rien...Ouf!

Mexique 2009- Oaxaca

Dès le lendemain matin, après un bon petit déjeuner préparé par Betty, la belle
mère d'une amie mexicaine de Montréal que j'ai en fait rencontré en Chine, (vous suivez??)
nous partons en bus vers le sud pour la ville de Oaxaca, la capitale d'une région portant le même nom. Le trajet dure 4 heures trente et est très confortable, le bus étant presque vide. A la sortie du bus, nous nous attendions à ce que des gens viennent nous solliciter, taxi ou des gens qui nous vendent leur hôtel, mais rien du tout! En fait, je m'étais totalement trompé: le Mexique n'est pas à classer dans le même panier que l'Inde ou la Thaïlande: les touristes ne sont pas du bétail qui doit cracher les billets. On passe très inaperçu, personne ne
nous regarde dans la rue et les prix annoncés par tout le monde sont justes : pas besoin de négocier avec chaque chauffeur de taxi et chaque vendeur. Peut -être cela vient- il du fait que les
mexicains ne sont pas très nombreux, seulement 100 millions sur un très grand territoire, dont 20 millions dans la capitale. ON ne ressent pas de sur-population, à part peut être à Mexico city.Oaxaca est classée au patrimoine mondial de l'Unesco, c'est une ville coloniale, qui a été construite avec une forte influence espagnole (l'architecture) et américaine ( les rues sont quadrillées). Il est très sympa de s'y promener le soir, manger sur la place centrale dans un des nombreux troquets. Nous mangeons nos premier tacos de viande séchée (Cecina), excellent! Deux petites tortillas de maïs superposées, d
e la bonne viande sous poudrée d'un mélange de coriandre et oignon, avec pour couronner le tout guacamole et sauce rouge ou verte. Notre hôtel
est un peu pourri et nous coûte 200 pesos soit 12 euros la nuit, c'est à peu près le prix que nous trouverons partout.






Cuba-relation avec les USA


En parlant de la relation avec les USA, il est impossible de retirer de l'argent à Cuba avec une carte d'une banque américaine! L'embargo est encore là, il n'y a aucune voiture américaine plus jeune que 1963, on trouve donc des bijoux de Buick, Chevrolet datant de 1950 et même certaines de 1923!! Cependant, il n'est pas rare que la batterie soit Toyota, le volant Hyundai, la boite de vitesse Peugeot...les cubains sont de sacrés bricoleurs!
J'ai en revanche été surpris qu'il y ai maintenant des vols directs entre La Havana et Miami par exemple, ce qui était vraiment impossible il y a quelques années. On trouve donc aucun produit américain sur cette île, mais j'ai vu dans deux bars de la Havana, à ma grande surprise, du Coca Cola.

Cuba- La liberté d'expression



Les paraboles, achetées sous le manteau et dissimulées se multiplient dans les foyers afin de capter les chaines hispanophones de Floride. Les journalistes indépendants sont assimilés à des « contre-révolutionnaires » souvent poursuivis, voir emprisonnés. Internet est soumis à un contrôle très fixe: les ordinateurs ne sont pas en vente libre et les cyber-cafés sont réservés aux touristes en raison de leur prix exorbitants: 6 euros pour une heure sur des vieux ordinateur qui datent de 10 ans et la connexion est loin du bon ADSL français. Seulement 1,7% des cubains a accès à Internet, le taux le plus bas d'Amérique latine! Les connexions des particuliers sont soumises à des autorisations préalables, alors le marché noir des mots de passe prend de l'ampleur.

Cuba-Lyrisme et la théorie du 7ème kilomètre






Leonardo Padura, un célèbre écrivain cubain, décrit la Havane comme le mirroir et synthèse du pays. Il critique l'arrivée du Reggaeton sur l'île, l'impertinence de cette musique (plastique, répétitive, agressive et grossière) résume une manière propre aux habitants de la Havane d'assumer la vie d'aujourd'hui: le reggaeton est une musique de lascivité et d'aliénation, d'abrutissement et d'agressivité.
« Cuba se trouve à la croisée des chemins entre l'Europe et l'Amérique, est le résultat historique et culturel de l'un des plus prodigieux mélange de l'ère moderne »
La Havane: "Ville ouverte sur la mer, riche ou pauvre selon les périodes, elle a toujours été une cité prétentieuse, avec une évidente attirance pour une disproportion au caractère grandiose et tragique "
La théorie du 7eme km: «Nous (les cubains) sommes engagés dans une course de fond de 10 000 mètres, dont, depuis plusieurs années courons le 7ème km. C'est à dire que nous avons atteint le moment où, plus proche de la ligne d'arrivée que de départ, nous avons épuisé l'essentiel de nos forces alors qu'il nous reste la partie la plus difficile de la course. Et comme le 7ème km est infini, nous ne savons pas si nous aurons assez d'énergie pour terminer la course. D'autant que le trajet est élastique et que le but tend à s'éloigner chaque fois que nous l'entrevoyons, où que nous croyions l'avoir entrevu. Nous savons que si nous cessons de courir, nous sommes éliminés et que pour vivre avec un minimum de moyen, il faut être sur la piste et courir, courir...Cette métaphore fait allusion à la difficile décade des années 90 lorsque l'économie cubaine a touché le fond en même temps que la chute du communisme en Europe, c'était le début de la course. La reprise de la fin des années 90 avait donné un peu d'espoir à la population (à mi-course, ils pensaient...) .Or, en 2010, rien n'a changé, et les gens en ont assez, ils sont résignés. Ils luttent jour après jours, sans voir le fin. Seul espoir triste a dire, la mort proche, après 48 années de règne sans partage (!) de Fidel Castro!

Cuba-Où va cet argent que nous, touristes, donnons au gouvernement?

Nous nous sommes donc posé la question : « où va tout cet argent que nous donnons? » Par exemple, une famille ayant une chambre dans une casa particular, reverse 130 CUC par mois au gouvernement, 10 CUC si elle propose des repas, 4 CUC si elle a une terrasse. Un taxi pour faire 200km coute 80 CUC, tout l'argent va directement au gouvernement, car le taxi est bien sûr pas privé, il doit remettre une somme tarifaire en fonction des distances. On remplit un papier en montant dedans avec la destination, et si le papier n'est pas rempli et que la police nous arrête, le taxi est illégal et perd son permis. 80 CUC, ca fait 80x25=2000 pesos, soit de quoi payer un médecin pendant 4 mois...où va cet argent?!

De plus, la médecine cubaine a toujours été en avance: des vaccins cubains sont même distribués aux États-unis! Il s'agit de vaccins contre la méningite B, qui ont été découvert dans les années 80 bien avant les concurrents. Ces exportations (vaccins et médicaments) rapportent à Cuba environ 300 millions par année, c'est un succès unique pour un pays en développement. C'est le résultat de 20 années d'investissements massifs dans le pôle scientifique de l'ouest de la capitale. Une autre invention: le médicament PPG à base de canne à sucre (très présente sur l'île, d'où l'énorme production de Rhum) qui lutte contre le cholestérol et qui améliore les capacités sexuelles, un vrai succès! La révolution cubaine a aussi formé des dizaines de milliers de médecins, dont près de la moitié sont en mission à l'étranger, autre source de revenue.
Le gouvernement cubain gagne donc beaucoup avec le tourisme, la médecine, le Rhum et les cigares...et les salaires qu'ils reversent à la populations sont misérables. Leurs seules dépenses sont l'éducation et la santé...Où va donc le reste de l'argent? Cette question restera sans réponse...j'ai plutôt peur de la connaître. Des dirigeants, dans ce régime « socialiste » s'en mettent t-ils plein les poches alors que les salaires qu'ils donnent à la population ne permettent pas de faire face aux dépenses quotidiennes en nourriture, électricité, vêtement et transports, sans compter les imprévus prévisibles (remplacer le frigo...) Pour survivre, les cubains ont développé une capacité incroyable à inventer, résoudre et recycler. Le tout en frôlant les bornes de la légalité et en les dépassant souvent. Est-ce illégitime et si mal que d'acheter de la viande au marché noir pour avoir assez pour se nourrir? Est-ce illégitime de bloquer son compteur de taxi pour empocher l'argent? Pour combler ses besoins primaires, on ne peut accuser ces pauvres gens de ce genre de pratiques illégales qui ne font de mal à personne. Souvent, le seul vrai recours qu'ils ont sont les touristes, et c'est bien triste: ce peuple gentils serait si différent, son comportement serait si différent si les salaires avaient un niveau décent!

Cuba-Inégalités sociales croissantes



Le tourisme, même s'il a du bon, donne naissance a cette prostitution de masse et créé une économie à plusieurs vitesses. En 1980, selon les estimations des sociologues cubains, le rapport des salaires était de 1 à 4. Il s'échelonne désormais de 1 à 30!
S'ajoute au tourisme, l'économie informelle omniprésente(marché noir, corruption généralisés et « ramesa » qui sont les envoies d'argents des cubains expatriés en Floride) qui bouleversent totalement les structures sociales de l'île. Même si le discours officiel sur l'égalitarisme reste le même, l'employé d'un hôtel, où les pourboires sont payés en dollars, gagne bien mieux sa vie qu'un médecin ou un professeur.

Cuba-Triste prostitution de masse

La parenthèse alcool est finie, passons maintenant au second vice, les filles. Cuba est le seul pays au monde, je pense ou l'argent passe au dessus de l'amour quasi tout le temps: je vais donner quelques exemples.
Je me souviens le premier soir, des filles viennent nous parler assez proche, pendant 10 minutes dans la rue. Ça parait bizarre quand même...Soudain, je dis: "no tenemos dinero" et en 1 seconde elles sont reparties!! Ce fut une très bonne introduction aux relation qu'on peut se faire à Cuba aussi bien avec des femmes que des hommes.
Autre exemple, je parle avec notre premier « ami » cubain, Joël, je met « ami » entre parenthèse , car je vous expliquerait plus tard. Nous en venons à parler de fille et il me dit que presque toute les filles ici rêvent de partir vivre a l'étranger. Or, il est strictement interdit de sortir du pays. Le seul moyen pour passer de vacances en dehors est d'avoir une lettre de recommandation d'un étranger et le seul moyen de vivre a l'étranger est de se marier. Toute fille ou presque rêve donc d'une vie meilleur en Europe ou aux USA. Je demande donc à Joël, « si tu es amoureux de ta copine et qu'elle a l'opportunité de se marier avec un étranger et partir vivre avec, peux tu lui dire non? », il me répond qu'il ne pourrait pas l'empêcher de vivre son rêve de partir!! C'est un exemple, j'ai pas posé cette question à d'autre, je sais pas si on peut vraiment généraliser.
Un autre exemple, ici, il est possible d'avoir une relation sexuelle avec presque n'importe quelle fille en la payant, il n'y a pas de prostitués proprement dit, en échange d'argent, elle vont toute le faire. Elles ajustent leur prix en fonction du gars. D'après les cubains, c'est cher au début, puis le prix diminue quand on la connait mieux. Il y a un vrai problème dans ce pays! Des étudiantes vont de temps en temps sortir dans des bars à touristes pour arrondir les fins de mois, ou parce que leur grand-mère a besoin de se racheter un télé...
Troisième exemple: l'ami de Joël, un jeune de 20 ans, a une copine. Un jour, celle ci lui offre 30 CUC (donc l'équivalent de 3 mois de salaire), il l'accepte. Or, d'où peut venir cet argent...??On se le demande bien. Cet ami me dit qu'il sait que parfois sa copine a des relation avec des étrangers( les étrangers paient bien plus, minimum 50CUC) mais il l'accepte. Le pire, c'est qu'avec cet argent, que va t-il faire??Surement aller payer une autre fille...car il ne se prive pas!
En marchant dans la rue un soir après une soirée bien arrosés, nous avons fait le test de demander directement aux filles « cuanto cobras » qui signifie, combien tu veux. Et elles ne s'offusquent pas et disent un prix ! Les conséquences de ce système socialiste qui ne donne pas assez d'argent à son peuple sont donc terribles.

Cuba-Casa particular





En gros, les gens travaillent 8 heures par jour et ont un mois de vacances par an pour gagner 10 euros par mois. Alors quel est leur seul moyen de gagner leur vie correctement? Les touristes! Et c'est très pesant: Les hotels ici sont hors de prix, minimum 60 euros la nuit. Tout le monde dort dans des « casa particulares », ce sont des maisons autorisées par le gouvernement à accueillir des touristes. Il y a sur la porte de la maison au dessus un symbole indiquant que c'est une « casa particular » légale. Dès notre arrivée à la Habana, on cherche une casa particular, le taxi nous dépose à une légale qui coute 25CUC la chambre pour deux, 8 CUC chacun pour un diner ou déjeuner et 4 CUC pour le petit déjeuner. On pense qu'on peut trouver mieux. Avec nos gros sacs, on se fait bien sur accoster dans la rue et tout le monde veut nous trouver une casa particular car le gars qui nous y emmène touche normalement une commission de 5 CUC par nuit (soit la moitié de son salaire mensuel...très logique??). Nous trouvons finalement une chambre dans une casa illegal pour 15CUC à deux, le meilleur prix que nous trouverons pendant ce voyage. Les restaurants offrants de la nourriture décente à Havana coutent environ 7 euros par personne, et servent tous la même chose: riz blanc ou mélangé avec Frijoles si on est chanceux, tomates qui n'ont pas beaucoup de goût, salade sans sauce, haricots vert froid massérés dans je ne sais quoi avec soit crevettes, viande de porc ou langouste (c'est illégal parait-il, mais on en trouve vraiment partout! Logique...??).
Impossible de faire baisser le prix considérablement. Ils ont une limite à ne pas franchir bien trop haute pour un budget de Backpacker.

Cuba-l'alcool, ou plutôt, le Rhum





Si on veut prendre un Mojito, cela coûte de 2,5 CUC jusqu'à 5 dans les endroit les plus huppés comme la bodegita del medio où l'auteur anglais Hemmingway venait boire toute la journée pour trouver de l'inspiration. Il est courant que dans un bar, on paie 3 CUC le Mojito et que l'on puisse acheter la bouteille de Havana Club Anejo blanco pour 3,8 CUC...expliquer moi la logique?? On a vite compris qu'il valait mieux acheter du Coca (ou plutôt du Kola, car on trouve pas (ou presque pas) de Coca Cola ici), acheter la bouteille et boire du Cuba libre. Encore un paradoxe très bizarre.
En passant, à Cuba, le Rhum le plus vendu et de loin est le Havana Club, on trouve des bouteilles vraiment partout allant de 3,8 pour la moins chère jusqu'à 16 CUC pour le Rhum brun vieillit de 7 années. Le meilleur rapport qualité prix est le Rhum Brun anejo 3 ans qui coûte entre 5,5 et 8 CUC. Les Cubains boivent très souvent le Rhum pur, sans glace, ni jus ni coca et en boivent pas mal.
Je suis allé visiter le musée Havana CLub, et je le déconseille à tout le monde. Très petit et rien de renversant...

Cuba-la peur de la police


Troisieme contradiction: Ils ont trop peur de la police...mais la police, on la voit vraiment très peu! Parfois en voiture, des gens commencent à faire des appels de phare pour prévenir que la police est là, ce qui est très rare. De plus en plus d'appels de phares, ca fait stresser, on s'attend au gros barrage, à se faire arrêter car nous sommes avec un chauffeur illégal. Et...il y a une pauvre voiture, avec un seul agent ridicule qui voit 4 touristes dans une voiture particulière (privée en plus!) et il ne nous arrête même pas!!Alors que nous sommes totalement illégaux... Je comprend pas cette peur alors qu'ils sont si peu nombreux et ont l'air si gentils et passifs. Autre exemple de cette peur, la langouste. C'est un aliment illégal mais il se trouve partout. Chaque maison particulière en a dans son congélateur congelé, et tout le monde en cuisine. Or, les gens ont peur, quand il cuisine, Alberto, le propriétaire d'une maison a peur, il me dit qu'il y a toujours un de ses fils qui surveille aux alentours si la police n'arrive pas. Or, on la voit jamais!!

Cuba-les transports, autre exemple








Autre exemple, de Moron, il faut faire 60 km pour aller à Cayo Coco, presqu'île réputée pour faire de la plongée et profiter des plages de sable blanc, de l'eau turquoise et éventuellement des restaurants et bars gratuit et à volontés des hôtels « all inclusive » si populaires. Pour ces 60km un taxi couterait 30 CUC, soit 28 euros, somme exhorbitante à laquelle nous commençons à nous habituer. Des locaux nous disent qu'il est possible de monter dans le bus des employés et de simplement soudoyer le chauffeur. Cependant, seulement certain d'entre eux acceptent car ils risquent de perdre leur travail. Pour se rendre sur cette île, on passe une bande de terre très fine au milieu de la mer, et au début de cette bande, il y a un poste de police qui contrôle les papiers de tous les employés et des touristes. Le bus est donc sûr et certain de se faire arrêter. Nous essayons un bus en proposant 5 CUC pour nous 4 (mon ami allemand, le belge et l'américain) nous augmentons le prix jusqu'à 10 CUC. Les quatre premiers chauffeurs n' acceptent pas, car ils disent tous qu'ils peuvent perdre leur travail, l'enjeu est donc grand. Nous montons finalement avec un chauffeur qui nous demande 10 CUC, je pensais alors qu'il faudrait se cacher, or, rien du tout, comme prévu, la police arrête le bus, vérifie les passeports et ne dit rien. Alors pourquoi tous les chauffeurs avaient peur de nous prendre?? l'un d'entre eux le fait, et il se passe rien??

Le cheval est encore beaucoup utilisé, il coute en moyenne 500 euros et sert à tout, en dehors de La Havana, on croise dans les ville d'avantage de chevaux que de voitures!

Les « amarillos » sont les personnes responsables du remplissages de voitures qui passe. Les voitures doivent s'arrêter si elle ont encore de la place. Nous avons prit un gars sur le bord de la route un jour, il nous disait qu'il devait aller à l'hopital. Si on doit aller a l'hopital, on ne paie pas, nous a expliqué le chauffeur.

Cuba-Les transports, une galère!

Seconde contradiction: les transports. Il est très cher de se déplacer en taxi à Cuba. Les bus sont rares, et il n'est officiellement pas permis aux touristes de prendre les bus locaux. On ne peut donc prendre que certains bus qui passent à des heures impossibles, souvent à 5 heure du matin. Par exemple, nous étions à Moron, une ville proche des fameuses iles de Cayo Coco et nous voulions aller à Santa Clara, une ville relativement grande, sur un grand axe. Sur le Lonely planet, nous voyons sur la carte qu'il y a un chemin de fer qui passe par là (« ferro carril »), alors nous pensons prendre le train. Or,nous apprenons qu'il y a qu'un seul train et qu'il fait l'aller retour tous les deux jours!! Donc il faut avoir la chance de tomber le jour ou il va dans la bonne direction. A ce moment, nous voyagions avec un américain qui devait rentrer vite à La Havana pour prendre son avion. Il voulait donc prendre un bus le matin tôt pour la Habana, qui est la capitale et qui est sensée être la ville la plus facilement atteignable en transport en commun. Il se renseigne...il y a aucun bus qui part de Moron, qui est pourtant une ville pas si petite , il fait aller dans une ville a 40 km en taxi pour prendre le seul bus de la journée qui passe a 5 heure du matin! Il doit donc organiser le soir même un taxi qui va l'emmener dans cette ville, il va payer environ 20 euros et prendre un bus qui lui coutera 20 euros de plus.
Les taxis sont extrêmement chers ici. L'essence coute environ 0.6 euro le litre. Cela devrait donc être très bon marché de se déplacer en taxi. Or, à chaque fois que l'on monte dans un taxi, le taxi demande le nom d'un des passagers, il écrit la destination et le passager doit signer. Les tarifs sont fixe. Par exemple, nous étions à Trinidad, et voulions partir à Moron qui se situe à 3 heures de là. Nous pensions prendre un bus, comme je fais tout le temps quand je voyage. Or, il y a un seul bus qui part à un horaire pas possible et en plus, ce n'est pas direct, il faut changer de bus, et là, bonne chance pour avoir une connexion! Nous sommes 4 et devons faire 200km. Nous parlons d'abord aux taxi officiels, ils nous disent 80 CUC, soit 75 euros, pour seulement 3h! Dans n'importe quel pays d'Amerique centrale ça couterait deux fois moins! Nous demandons donc à des gens au hasard, beaucoup nous répondent qu'ils n'ont pas le droit et que s'ils se font arrêter, on leur prend leur voiture. Certains sont parfois prêt à prendre le risque, mais pas pour moins de 80 CUC. Nous avons cherché dans toute la ville pendant 1 heure, en vain! Ils nous disent souvent que c'est beaucoup trop dangereux, or, nous sommes montés deux fois avec un « chauffeur illégal » (le premier était un cinquantenaire qui travaillait avant dans les champs pour 10 euros par mois. La fille de sa copine a rencontré un gentil Francais qui lui a envoyé 1500 euros afin qu'ils puisse arrêter ce travail difficile et etre chauffeur...le chanceux! Il conduit donc une voiture de location et prend des touriste. Le second, quant à lui, était médecin et devait arrondir les fins de mois) et ils nous demandaient pas de nous cacher quand la police était là, c'est à dire presque jamais! Nous devions simplement dire que nous étions amis au cas où nous nous ferions arrêter. Alors pourquoi aucune personne qui a la chance de posseder une voiture ne voudrait nous prendre pour un prix légèrement inférieur au taxi et gagner en une course l'èquivalent de 4 mois de salaire??!! Je comprend vraiment pas....Souvent, dans les taxis, le compteur de vitesse ne marchent pas, alors que ce sont des voitures pas si vieilles. On leur a demandé une fois pourquoi cela ne marchait pas, et le gars nous a dit que il devait le réparer bientôt, OK, ça peut arriver. Puis, comme par hasard, dans un autre taxi assez neuf, le compteur de vitesse ne marche pas non plus, et donc le compteur de kilométrés non plus. Un chauffeur plus honnête nous dit sans complexe que c'est pour cacher à la police des déplacement, afin qu'ils ne voit pas le nombre total de km réellement effectués.











Cuba-Les cigares

Ce n'est pas une légende, les gens ici fument beaucoup de cigares: ils vendent les Cohibas, Partagas, Romeo et Juliette, MonteCristo aux touristes pour entre 200 et 400 euros la boites de 25 dans les magasins officiels, mais il est possible de trouver partout, mais vraiment partout des boites à vendre dans la rue (je tiens à faire remarquer que toutes les marques sont faites dans la même fabrique, à Cuba il n'y a pas de compétition, tout l'argent va au gouvernement, alors pourquoi y aurait-il différentes compagnies...??). On entend à tous les coins de rue « cigares, muy barato », il faut alors négocier et regarder s'ils ne sont pas trop secs. En fait, une bonne partie de la population travaille dans les fabriques et réussissent à les sortir d'une façon détournées et les vendre au marché noir.
Première contradiction: tous les gens parlent de la police, ils ont peur de faire des choses illégales, car ils risquent de la prison et de se faire confisquer leurs biens, mais ils ont tous des cigares à vendre et ils ne les vendent pas si discrètement que ca! Le prix recommandé: 50 CUC, soit 45 euros la boite de 25 gros cigares. J'en ai acheté une le dernier jour pour 40 CUC soit 38 euros car avec deux amis, nous en avons acheté trois boites. En France, chaque cigare peut couter jusqu'à 25 euros! Encore faut-il savoir où les vendre. En tout cas, j'ai une belle boite, et je vais faire plaisir a mes amis!

Ce n'est pas une légende, les gens ici fument beaucoup de cigares: ils vendent les Cohibas, Partagas, Romeo et Juliette, MonteCristo aux touristes pour entre 200 et 400 euros la boites de 25 dans les magasins officiels, mais il est possible de trouver partout, mais vraiment partout des boites à vendre dans la rue (je tiens à faire remarquer que toutes les marques sont faites dans la même fabrique, à Cuba il n'y a pas de compétition, tout l'argent va au gouvernement, alors pourquoi y aurait-il différentes compagnies...??). On entend à tous les coins de rue « cigares, muy barato », il faut alors négocier et regarder s'ils ne sont pas trop secs. En fait, une bonne partie de la population travaille dans les fabriques et réussissent à les sortir d'une façon détournées et les vendre au marché noir.
Première contradiction: tous les gens parlent de la police, ils ont peur de faire des choses illégales, car ils risquent de la prison et de se faire confisquer leurs biens, mais ils ont tous des cigares à vendre et ils ne les vendent pas si discrètement que ca! Le prix recommandé: 50 CUC, soit 45 euros la boite de 25 gros cigares. J'en ai acheté une le dernier jour pour 40 CUC soit 38 euros car avec deux amis, nous en avons acheté trois boites. En France, chaque cigare peut couter jusqu'à 25 euros! Encore faut-il savoir où les vendre. En tout cas, j'ai une belle boite, et je vais faire plaisir a mes amis!

2009_12_17_Arrivée à Cuba-Problème d'argent!!

Je termine les cours le 4 Décembre, pensant terminer vers le 15, plutôt que de rentrer directement, mon meilleur ami ici, un allemand prénommé Michael me propose d'aller a Cuba. J'ai beaucoup entendu parler de Cuba, un des seuls pays socialistes au monde, il y a deux monnaie, le CUC :le pesos cubain convertible(1CUC=0.85 euros) que les gens appellent dollars aussi et le pesos cubain, qui vaut presque rien: 30 pesos=1 euros. Les gens sont payés en pesos cubain, en général 250 pesos cubains par mois(soit un peu moins de 10 euros (!) par le gouvernement pour les emplois de base. Les médecins par contre sont privilégiés: ils gagnent 550 pesos par mois, soit près de 25 euros mensuels et ont le droit a 10 kilos de riz, 10 kilos de poulet, 2 kilos de savons et autres avantages en nature. Autant dire que le niveau de vie est assez bas. Les avantages en contrepartie sont les visites médicales gratuites (mais il fait quand même payer les médicaments!)
Une bière coûte 25 pesos cubains, donc un cubain peut acheter avec son salaire 10 bières par mois, s'ils ne le dépense dans rien d'autre! En revanche le Rhum est très bon marché, on peut l'acheter dans la rue dans des vieilles bouteilles d'eau de 2 litres pour 75 pesos cubains, mais pour la population, ça fait quand même cher!

Bref, arrivés à la Havana, pour notre première nuit, nous réalisons que nous ne pouvons retirer d'argent avec des cartes de débits ici (type Maestro) et que dans les distributeurs, seuls la carte visa fonctionne! Nous n'avions pas de carte visa, seulement Master Card, donc aucun moyen de retirer davantage! J'avais 250 euros en cash et Michael avait 750 euros (il me devait 300 euros pour le billet d'avion que je lui avait acheté), nous avons donc environ 1200 CUC pour 9 jours à deux à Cuba, sachant que des amis m'ont dit qu'ils avaient dépensés 750 euros chacun en 10 jours! La situation est un peu stressante, il va falloir compter, et quand il y en a plus, y en a plus! Western Union ici, bien sûr, n'existe pas. Mais il existe un bureau gouvernemental « assistur » qui joue le rôle de western Union, il faut faire un virement dans une certaine banque en France, Suisse ou Allemagne , indépendamment de notre pays d'origine et payer des frais de 10% +15 euros de frais fixe! Autant dire qu'il vaut mieux éviter ce genre de transaction. Retirer avec une visa dans un distributeur coute aussi 10% ce qui est énorme! 500 euros retirés, ça coute 50 euros (ou 65 euros si on passe par assistur). On va donc essayer de faire avec cet argent. 500 euros chacun pour 9 jours, c'est faisable mais il va falloir faire attention et tout négocier. Et c'est très fatiguant de négocier à Cuba, les prix sont extrêmement élevés et il est impossible de les baisser.

Les Cubains sont très sympathiques, mais très collants: au premiers abord, ils parlent beaucoup, les plus malins ne proposent pas dès le début quelque chose à vendre, on s'attache très vite à eux, ils sont très serviables et veulent nous aider. C'est le cas de ce jeune homme sur la photo: ils veux a tout prix nous faire visiter la ville, nous emmene partout et nous aide a aller à la station de bus. On prend le taxi et il monte même dans le taxi avec nous! Bien sûr, à la fin, ils attendent toujours quelque chose...lui, c'était notre premier « ami »cubain, alors on est resté très poli, mais à la fin, on devenait un peu moins courtois.

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About Me

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Grand et heureux de vivre, j'ai décidé d'allier études et voyages au maximum: je suis parti faire un bachelor en Managment à Montréal où j'ai fait un premier échange en Chine. Puis j'ai pris une année sabbatique pour voyager (Inde, Australie, Nouvelle Zélande, Malaisie...)avant de commencer un master dans le même domaine à Lausanne en Suisse et de faire un second échange à Puebla, au Mexique. Armé de mes expériences de voyage, je suis maintenant prêt à rentrer dans ce "marché du travail" !