Leonardo Padura, un célèbre écrivain cubain, décrit la Havane comme le mirroir et synthèse du pays. Il critique l'arrivée du Reggaeton sur l'île, l'impertinence de cette musique (plastique, répétitive, agressive et grossière) résume une manière propre aux habitants de la Havane d'assumer la vie d'aujourd'hui: le reggaeton est une musique de lascivité et d'aliénation, d'abrutissement et d'agressivité.
« Cuba se trouve à la croisée des chemins entre l'Europe et l'Amérique, est le résultat historique et culturel de l'un des plus prodigieux mélange de l'ère moderne »
La Havane: "Ville ouverte sur la mer, riche ou pauvre selon les périodes, elle a toujours été une cité prétentieuse, avec une évidente attirance pour une disproportion au caractère grandiose et tragique "
« Cuba se trouve à la croisée des chemins entre l'Europe et l'Amérique, est le résultat historique et culturel de l'un des plus prodigieux mélange de l'ère moderne »
La Havane: "Ville ouverte sur la mer, riche ou pauvre selon les périodes, elle a toujours été une cité prétentieuse, avec une évidente attirance pour une disproportion au caractère grandiose et tragique "
La théorie du 7eme km: «Nous (les cubains) sommes engagés dans une course de fond de 10 000 mètres, dont, depuis plusieurs années courons le 7ème km. C'est à dire que nous avons atteint le moment où, plus proche de la ligne d'arrivée que de départ, nous avons épuisé l'essentiel de nos forces alors qu'il nous reste la partie la plus difficile de la course. Et comme le 7ème km est infini, nous ne savons pas si nous aurons assez d'énergie pour terminer la course. D'autant que le trajet est élastique et que le but tend à s'éloigner chaque fois que nous l'entrevoyons, où que nous croyions l'avoir entrevu. Nous savons que si nous cessons de courir, nous sommes éliminés et que pour vivre avec un minimum de moyen, il faut être sur la piste et courir, courir...Cette métaphore fait allusion à la difficile décade des années 90 lorsque l'économie cubaine a touché le fond en même temps que la chute du communisme en Europe, c'était le début de la course. La reprise de la fin des années 90 avait donné un peu d'espoir à la population (à mi-course, ils pensaient...) .Or, en 2010, rien n'a changé, et les gens en ont assez, ils sont résignés. Ils luttent jour après jours, sans voir le fin. Seul espoir triste a dire, la mort proche, après 48 années de règne sans partage (!) de Fidel Castro!
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