Tianjin 2007-Quelques groupes répertoriés en Chine, a completer!

Alex, j'ai besoin de ton aide pour que tu me complete cette rubrique et que tu me fournisse les photos manquantes!!


Les agents de circulation : sous leur parasol planté dans l’asphalte, lunettes fumées, uniforme bleu marine, gants blancs et un sifflet perché entre leurs lèvres, ils sillonnent tous les coins de rue à forte affluence, plus particulièrement aux heures de pointe. La plupart du temps abusé par le soleil, la pollution, le klaxon, la circulation, ils évitent peut être des accidents . Cette environnement hostile pousse certains à l’agressivité et d’autres à la nonchalance.


Les serveuses : en très grand nombre dans chaque restaurant, leur similarité est éclatante : uniforme et posture droite, les deux mains liées sur le ventre, elles attendent les clients. Elle servent à remplir les théières, et sont très patientes, et n’hésite pas à prendre du temps au moment de passer la commande.


Chauffeur de taxi : Un accent très difficile à comprendre, cela ne facilite donc pas les discussions. Un type dans la quarantaine, banal, peu éduqué, chemise contrefaite au plus bas prix, bien rentrée dans le pantalon, assez relevé, lui donne un pseudo air propre, quand bien sûr on ne le voit pas se curer le nez ou ouvrir la porte juste pour lâcher un gros raclage de gorge suivi d’un beau crachat…Tellement nombreux, on les voit souvent prendre leur pause, discuter entre eux, la chemise relevée au dessus du ventre. Parfois seul en train d’essuyer sa voiture.


Le membre du gouvernement dans son Audi A6 noire : On les voit peu, il sont cachés derriere leurs vitres teintées. On ne voit dépasser que la belle montre et on aperçoit sur leur visage des verres fumés. Il est très dur d’avoir une conversation, ils impressionnent. Les seuls moment où ils sortent sont peu nombreux : soit pour rentrer dans un restaurant, devant ou banque ou bien sûr devant l'édifice du parti.


Le vendeur de brochettes : d'origine très diverse, il peut être aussi bien masculin que féminin, avoir 25 ou 60 ans.






Les vendeurs de billets de train à la gare : c’est difficile de se faire comprendre à travers une glace, étant tellement blazé par ces milliers de clients qui passent chaque jour, il ne fait pas d’effort pour vous comprendre.


Les vendeurs de billets «on the side» à la gare : ils proposent des bus moins cher, mais sont un peu douteux. Ils ont souvent un visage n’inspirant pas confiance , et sont des dizaines à l’entrée des grandes gares.

Tianjin 2007-Fin de l'école, déjà!

Voici quelques photos en vrac de la belle ville de Tianjin, vous pourrez y apprécier la pollution incroyable qui y règne...









Notre XiuChi ShiFu, le réparateur de vélo officiel, il nous a bien rendu service, et c'est lui qui m'a trouvé mon Flying-pigeon! Merci pour ton aide, même si je sais que tu ne verra jamais ces lignes. Pour le remercier, à la fin nous lui avons tous donné notre vélo, il était si heureux!





Ci-contre, le vélo d'Alex, unique, et le mien, classique. Chacun son style. Le seul point commun, le klaxon, unique lui aussi, que l'on peut entendre dans la vidéo ou je vais à l'école posté juste avant. Même un an plus tard, son bruit me rappelle encore cette période en Chine!

Untitled from Raphael Ménard on Vimeo.








Avec Alex Dubuc, nous sommes allé pour la journée à Tangu, la ville du port de Tianjin. Je me souviendrais toute ma vie de ce spectacle ahurissant! Nous avons vu un des plus grand port du monde, c'est d'ici que partent une grande partie des bien produits dans le Nord de la CHine. La ville est moche, sale, le soleil n'est qu'un point rouge derriere un voile de pollution opaque. Ca valait le détour, n'est-ce pas Alex??





Une chose à ne pas manquer à Tianjin, c'est le traffic dense de vélo! Voici un petit extrait...D'ailleurs, Alex, en roulant un peu trop vite a fait tomber un gars, je l'ai vu sous mes yeux et j'ai eu peur! Dans ces situation, on ne sait jamais ce que le gars peut faire...heureusement, tout c'est bien passé, plus de peur que de mal...



Je tiens aussi à faire une dédicasse à ces trois jeunes hommes: nous étions en quelque sorte en demi pension chez eux voir pension complète. Il faisaient de la très bonne nourriture (d'ailleurs, nous avons toujours pas réussi à élucider le mystère de riz frit du Laoban d'Alex, le gars a droite, qui
donnaient tout le temps la diarhée...alors qu'il était excellent!) et la moins cher surement sur cette planète. Pour 30 centimes d'euros, nous nous régalions avec une énorme assiette de riz ou pattes frites. Mais le menus étaient varié, on pouvait aussi avoir des concombres, tomates sous poudrées de sucre (c'est excellent!) mais aussi des soupes. Bref, le bonheur! Leur petit "restaurant" était dans une enclave faite à l'arrache, et ils cousinaient dans une minuscule cuisine où la température avoisinnait les 50 degrés (avec le poele en marche constamment). La cerise sur le gateau: la bière la moins chère de Chine, et peut être au monde. Les 600 mL coutaient 15 centime d'euros! Nous avons passé de longues soirée a bas, à parler avec ces gars, qui sont si rustique, mais si gentils! Regardez la vidéo qui suit!






Tianjin 2007-Week-end à Beijing 2

Le lendemain, nous avons loué des vélos pour aller nous promener en ville, c’est d’ailleurs très dangereux car il n’y a pas souvent de voie pour les vélos (alors qu’à Tianjin, une voie entière, séparée d’un terre plein leur est consacré, empêchant ainsi les voitures de pouvoir nous heurter.)Voir la vidéo qui suit:


Nous allons à TiananMen, la plus grande place du monde où ont eu lieu les émeutes en 1989, lorsque les chinois réclamaient la démocratie et qu’ils se sont fait réprimer par l’armée faisant ainsi 3000 morts. La vue de l’énorme tableau de Mao me donne des frissons. Depuis le temps que j’entends parler de cette place et de ce grand portrait de l’homme qui fut idolâtré par 1 milliard de personnes pendant plus d’une dizaine d’années est impressionnant. En fait il est affiché à l’entrée de la cité interdite, une énorme domaine avec d’immenses bâtiments dans un style architecturale bien chinois, que nous avons visité aussi : encore trop de touristes, et le même style que TOUS les autres temples de Chine. Si vous allez en Chine, allez en premier à la cité interdite, qui est le plus impressionnant , et evitez de perdre votre temps à aller voir d’autres temples qui sont TOUS identiques, que ce soit dans le sud ou dans le Nord. C’est déprimant, et c’est bien à l’image de l’originalité légendaire des chinois…









Ensuite nous nous dirigeons vers un autre monument de la Chine et de Beijing : la cité olympique des JO de 2008, dans quelques années…euh, non en fait c’est déjà l’année prochaine! J’étais tenté de dire ca en voyant l’avancement des travaux. Le site est encore sale, poussiéreux, plein de grues et le stade officiel est très impressionnant mais encore loin d'être fini! Il y a des milliers de travailleurs qui s’activent, j’ai hâte de voir ce que ça va être dans un an! Ils sont en train de planter des arbres déjà grands…oui, le temps presse! D’ailleurs, j’ai un scoop, il parait que le gouvernement a prévu de stopper toutes les usines de la région 15 jours avant le début de la compétition et ce, jusqu’à la fin bien sûr. Nous vous étonnez donc pas si vous voyez un magnifique ciel bleu au dessus du stade l’année prochaine.


D’ailleurs, en parlant de travaux, Beijing est une véritable ville chantier, ce weekend-end a vraiment confirmé les dires : il y a des travaux partout, partout et surtout à toute heure. Pendant les deux soirées que nous avons passées à veiller jusqu’à 4 heures du matin sur une terrasse en haut d’un immeuble sur Sanlitun(la rue des bars), nous avons entendu des marteaux piqueurs du début jusqu’à la fin! Il y a des buildings énormes et encore vides et c’est pareil à Tianjin…Des nouveaux immeubles partout, comment cela va-t-il se passer quand ils vont être remplis? La rue centrale de shopping, Wangfujing, a aussi toute une partie en travaux. Dans un an, ça va totalement être métamorphosé!


Pour conclure, cette expérience à Beijing fut enrichissante, parler avec les Chinois est sympa car ils sont toujours contents et surpris de voir qu’un étranger se débrouille un peu. Alors j'apprends des expressions et proverbes qui s’utilisent facilement afin de les impressionner un peu…Mais la compréhension est extrêmement difficile, car très peu ont un accent pur, que l’on apprend dans nos leçons.



Trois semaines plus tard, Marc-élie, un ami de HEC Montréal québécois mais qui a grandit en France et à Hong-Kong arrivait pour travailler chez LVMH. Il vend des alcool de luxe (Champagne, Cognac...) aux grand hotels de la capitale chinoise. On s'est donc revu en Chine après cet échange à Canton que nous avions passé ensemble. Belles retrouvailles! C'était sympa ce petit week end, n'est-ce pas Marc??





Tianjin 2007-St Jean sur la muraille de Chine

Sur la muraille from Raphael Ménard on Vimeo.

Tianjin 2007-Week-end à Beijing 1

Nous sommes partit de Tianjin avec 4 Québécois, un Colombien, une Espagnole vers 2 heures de l’après midi après nos cours en direction de la gare de Tianjin.





Arrivés à la gare, tous les trains sont pleins et nous devons patienter 2 heures. Je sors mon jeu d’échec chinois, dont je viens d’apprendre les règles. C’est un jeu vraiment très intéressant! Un peu comme les échecs que nous connaissons mais les pions ont des caractères chinois dessus et il y a une pièce qui est différente et change toute la stratégie : le canon, qui peut manger un autre pion en passant forcement au dessus d’un autre. Bref, ce n’est pas facile à expliquer par écrit. Je sors donc mon jeu dans la gare et invite un chinois au hasard à jouer contre moi…au bout de 5 minutes, il y a une vingtaine de chinois qui regardent, ne comprenant pas comment un «laowai» (surnom que l’on donne aux occidentaux ici) pouvait jouer à ça. J’ai donc la pression…certains essaient de me conseiller, je suis leurs conseils ne sachant vraiment pas quoi faire, manquant totalement d’expérience. Cinq minutes plus tard la partie est fini, échec et mat…J’ai à peine eu le temps de comprendre ce qui se passait! Finalement, on rejoue et ils m’apprennent les coups qu’il faut faire. Je suis encore loin de pouvoir en battre un mais je vais vraiment m’entraîner!

Le deux heures ont donc passées très vite. Le trajet dure une heure et le train est extrêmement propre et rapide…très étonnant dans un pays comme la Chine. Arrivé à Beijing, nous allons déposer notre sac à l’auberge (ça coûte environ 7 dollars la nuit) et allons manger dans les Hutong. Ce sont des petites ruelles typiques de Beijing où 4 maisons de plein pied ou deux étages entourent une sorte de cour intérieure où il y a des siècles, chaque famille vivait. Un coté vivaient les grand-parents, de l’autre les enfants, puis les parents et enfin il y avait une salle de réception. Puis avec l’exode rurale vers les villes, chaque famille n’en a plus qu' une partie, alors je vous laisse imaginer la concentration de gens! C’est donc très charmant et traditionnel, mais il faut en profiter car avec les projets urbanistes de Beijing, de plus en plus sont détruits. Et oui, pour les chinois, c’est l’efficacité avant tout, même si on perd tout le charme!


Puis le soir nous sortons et sommes vraiment impressionnés par la quantité d’étrangers présents dans cette ville! Des bars entiers remplis de blancs, ça fait un peu bizarre, sachant qu’à Tianjin, il y en a qu' un seul. De même, personne ne me regardait dans la rue par rapport à Tianjin ou Guangzhou ou tout le monde tourne la tète. Dans ce bar, ça sentait l’argent : tous ces gens sont des expatriés de grandes compagnies occidentales qui sont envoyés en Chine avec un gros salaire (par rapport au niveau de vie) et tous les frais payés (appartement, taxi et restos). Avis aux amateurs!







Le lendemain, nous partons au Palais d’été, une des grandes attractions de Beijing : à environ 1heure de transport en commun du centre, c’est un énorme parc avec un grand lac que surplombe une sorte de pagode magnifique en haut d’une montagne d’où nous pouvons apercevoir au loin, les jour ou le vent fait fuir la pollution bien sûr, la grande muraille. Nous avons loué un bateau électrique pour aller flâner sur le lac et nous éloigner de cette masse de touristes chinois. Nous en avions assez de slalomer entre le groupe des casquettes oranges, bleues ou vertes, dirigé par un guide avec un drapeau dans les airs et un micro. Ça crie donc en chinois de partout. Comme au Mont Taishan, ces touristes chinois sont vraiment nuisibles : ils sont trop…mais en même temps ils sont chez eux, je ne vais donc pas me plaindre.






Après le palais d’été, nous revenons dans le centre pour aller au «marché de la soie», cette expression fait vraiment rire, j’ai pas vu beaucoup de soie à vrai dire, mais surtout toutes les plus belles contrefaçons que j’aie jamais vues : des produits qui viennent des mêmes usines que les originaux mais qui se retrouvent sur ce marché. C’est une véritable aventure : le paradis du marchandage! Les chaussures ( Etnies, DC shoes, Timberland, Nike, Addidas, Puma), d’une qualité exceptionnelle, coutent entre 400 et 700 kuai au début du marchandage(40 et 70 euros), alors qu’on doit les acheter à 140 (soit 14 euros). Les pantalons (Ralf Lauren, Tommy D&G…) partent à 400 et diminuent jusqu’à 50…(il faut diviser par 10 pour avoir le prix en euros). Bref, il faut connaître les prix réels, parler chinois et leur faire comprendre qu’on sait le prix réel pour couper court à toute négociation inutile. En effet, parler de prix en chinois donne plus de chance que d’annoncer des sommes en anglais sur la calculette! J’ai même vu des manteaux Canada Goose, qui se vendaient 20 euros…mais la qualité laisse à désirer, ils sont vraiment moins lourds que les vrais. Bref, ce marché mérite un detour, le plus beaux marché du faux que j’aie vu en Chine, des produits de grande qualité! Il se trouve en plein centre de la ville, dans un immeuble de 5 étages. Oui, les chinois ne se cachent pas de la contrefaçon! Vont-ils être encore tant visibles lors des JO?


Tianjin 2007-Taishan, les 6600 marches...

Ce weekend un voyage de groupe était organisé : monter le Mont Taishan, la plus connue des montagnes sacrées de Chine. Une des meilleures fin de semaine de ma vie : nous sommes partis à 7 h Samedi matin, après une soirée bien arrosée, alors je vous laisse imaginer notre état. Et c’est parti pour 6 heures de bus, en direction du Sud et de la province du Shandong.


Untitled from Raphael Ménard on Vimeo.




Nous arrivons
dans la ville de JiNan pour manger(photo ci-contre). Je n’avais jamais entendu parler de cette ville et le guide nous annonce qu’il y a 6,5 millions d’habitants! Vive la Chine! Nous visitons quelques parc et temples, en mode voyage organisé : un guide et 35 québécois qui suivent…lol, c’était pas notre façon de voyager préférée, mais parfois il faut savoir l’accepter! Regardez notre présentatrice officielle:





Après cette visite plus ou moins intéressante, nous partons pour la «petite» ville de TaiAn, au pied du Mont Taishan que nous devons grimper. Nombre d’habitants…attention…5,5 millions!!! Petite ville…Ils sont trop nombreux ces chinois!!!


Bref, nous arrivons dans un hôtel assez luxueux (que nous ne nous serions jamais payé si c’était pas inclus dans le voyage…) puis après avoir mangé, nous allons faire une petite sieste afin de reprendre des forces pour monter la montagne pendant la nuit afin d’apprécier le levé de soleil le matin. Nous partons à 11h30 de l’hôtel, bien fatigués avec tant de bus et la soirée de la veille. Nous étions au courant que nous allions gravir …6663 marches…!!! Devant ce nombre démesuré, nous ne pouvions nous imaginer l’effort que nous allions avoir à fournir. D’autant plus que les marches sont vraiment non-stop, ça monte vraiment droit. Nous avons commencé avec quelques bières, tranquillement, montant deux par deux avec quelques pauses, puis après deux heures, nous arrivons en sueur et bien fatigué dans une zone peuplée avec beaucoup de lumière. Nous croyons être arrivés au sommet, et là nous apprenons que nous ne sommes qu’à la mi-montagne! Nous repartons donc, demandons combien de temps il reste…encore 2 heures! Et là, des milliers de chinois dans les escaliers, assis, se reposant, essayant de gravir ce mur, dont le sommet donnait l’impression de toucher le ciel.






Le jambes commençaient à se faire vraiment lourdes et les arrêts de plus en plus fréquents…finalement je décide de m’acheter 2 cannes pour m’aider et me pousser avec les bras et là, c’est la révolution, je surf sur les marches! C’est incroyable comme ça change tout! Je montais à toute vitesse sans m’arrêter doublant tous ces chinois jaloux, avec une canne ou parfois, même pas. Bref, un petit conseil, l’utilisation de bâtons dans une montée facilite énormément la tache!


Après cet épisode épique, nous arrivons en haut, trempés et à bout. Mais la récompense est magnifique : nous arrivons au dessus des nuages : des temples et villages traditionnels nous entourent de toute part. Nous allons nous asseoir, en attendant le lever du soleil. Nous regardons partout, des roches dépassent des nuages, la lune les éclaire, un paysage rare. Le seul problème : les chinois…il devait y en avoir 5000 au moins en haut de la montagne! Il était 4 heures du matin, on venait de monter 6663 marches, nous avions tout pour croire que nous allions être seul. Et non, on avait l’impression d’être à un concert dont le band était le soleil : lorsqu’il a commencé à se montrer, tout le monde a crié et applaudi!! Nous avons essayé de trouver un spot tranquille, nous prenons un petit chemin qui avait l’air inusité, arrivé au bout, une masse de 100 chinois agglutinés attendait.


Après avoir pris les photos nécessaires, le pire restait à venir…La descente!! Je ne m’étais jamais rendu compte que descendre des marches était aussi difficile : mes cuisses tremblaient, je devais m’arrêter à chaque pallier! En descendant, on a croisé des vieux qui montaient des dizaines de cannes, des bouteilles d’eau et de bière au bout d’un bâton équilibré de chaque coté, incroyable; ils montaient ça avec 50 kilos sur le dos sur un bâton instable qui tenait sur leur épaule. Bref, j’ai rarement autant aimé mon lit à 8 heures le lendemain matin.

Le lundi, nous sommes allés dans la ville natale de Confucius visiter ses jardins et son tombeau, intéressant mais ça vaut pas le Mont Taishan, que je conseille à tout le monde…!

Autant vous dire que nous faisions pas les malins mardi pour monter (ou plutôt descendre) les 5 étages pour se rendre à la salle de cours, un mal de jambes rare…



Tianjin 2007-Arrivée à Nankai University

Cela fait maintenant 3 semaines que je suis arrivé dans l’empire du milieu…La routine s’est un peu installée : cours tous les matins de 8 heures à midi (2 heures de grammaire, 1h d’exercices et 1h d’expression orale) puis repas, toujours à l’extérieur…Ça revient à minimum 50 centimes par repas et jusqu’à deux dollars quand on se fait vraiment plaisir. On n'a même pas de petite cueillère, ni de plaque chauffante dans notre chambre ! Vive la Chine…Cependant, la cuisine est moins bonne et abondante qu’à Canton. La spécialité ici, ce sont les brochettes : toutes sortes de viandes (même du cœur de poulet) et de légumes (pommes de terre, haricots…) mises sur des brochettes de bois coûtant 7 sous chaque. Il y a plein de petits vendeurs dans la rue tout le temps. On ne peut jamais être sûr que c’est frais, j’ai eu seulement quelques petits problèmes intestinaux inévitables… On a eu des cours de cuisine et j’ai appris à faire le poulet général Tao, intéressant, c’est tout une technique! Bref, la nourriture ne manque pas, et mon ventre s’en rend compte, ayant pris je pense quelques kilos superflus, mais c’est tellement bon!















Comme tout le monde ici je me suis acheté un vélo…Tianjin est la ville du vélo puisque ici est construit le Flying Pigeon, ou «Fei Ge» en Chinois, le fameux vélo de l’époque communiste. Je m’en suis procuré un des années 70, fabriqué en plein milieu de la révolution culturelle…Je pose donc peut-être mes fesses au même endroit qu’un garde rouge…il a donc beaucoup de charme , le tout pour la modique somme de 10 dollars, c’est à cette valeur que se transigent les vélos à Tianjin! J’ai déjà cassé la roue arrière et j’ai été victime d’une chute, à cause de la chaine qui s’est coincée…les quelques égratignures occasionnées m’ont refroidi et m’ont fait ralentir ma vitesse!


Revenons aux cours : ils sont intenses! Tous les jours, ça veut dire 40 nouveaux caractères par jour avec des dictées à chaque fois. Un examen toutes les deux semaines. Je progresse et attache maintenant davantage d’importance aux tons car prononcer une syllabe comme «ma» ou «Jiang» a 4 significations différentes en fonction du ton. Autant dire que si tu le prononce pas correctement, le chinois ne va pas te comprendre. Je viens de me rendre compte que quelque chose de rassurant : ce sont les chinois non éduqués et un peu bêtes qui ne comprennent pas, lorsque je m’adresse à un étudiant en Chinois, ils me comprend même si je ne dis pas les tons correctement. C’est tellement dur de les connaître!

J'ai même eu la chance de pouvoir faire de la calligraphie traditionnelle. ça a l'air simple, or c'est extremement difficile de bien manier la plume. Autant dire que mes caractères n'avaient strictement rien à voir avec ceux du professeur!









J'ai rencontré un Coréen à l'université. Il m'a proposé de venir visiter avec lui et sa classe l'usine LG (compagnie coréenne) de Tianjin, la plus grande dans le monde. Il fabriquent des micro-ondes, frigos...Suivez la visite guidée:

Préféreriez vous d'avantage de photos et vidéos?

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Grand et heureux de vivre, j'ai décidé d'allier études et voyages au maximum: je suis parti faire un bachelor en Managment à Montréal où j'ai fait un premier échange en Chine. Puis j'ai pris une année sabbatique pour voyager (Inde, Australie, Nouvelle Zélande, Malaisie...)avant de commencer un master dans le même domaine à Lausanne en Suisse et de faire un second échange à Puebla, au Mexique. Armé de mes expériences de voyage, je suis maintenant prêt à rentrer dans ce "marché du travail" !