Tianjin 2007-Week-end à Beijing 1

Nous sommes partit de Tianjin avec 4 Québécois, un Colombien, une Espagnole vers 2 heures de l’après midi après nos cours en direction de la gare de Tianjin.





Arrivés à la gare, tous les trains sont pleins et nous devons patienter 2 heures. Je sors mon jeu d’échec chinois, dont je viens d’apprendre les règles. C’est un jeu vraiment très intéressant! Un peu comme les échecs que nous connaissons mais les pions ont des caractères chinois dessus et il y a une pièce qui est différente et change toute la stratégie : le canon, qui peut manger un autre pion en passant forcement au dessus d’un autre. Bref, ce n’est pas facile à expliquer par écrit. Je sors donc mon jeu dans la gare et invite un chinois au hasard à jouer contre moi…au bout de 5 minutes, il y a une vingtaine de chinois qui regardent, ne comprenant pas comment un «laowai» (surnom que l’on donne aux occidentaux ici) pouvait jouer à ça. J’ai donc la pression…certains essaient de me conseiller, je suis leurs conseils ne sachant vraiment pas quoi faire, manquant totalement d’expérience. Cinq minutes plus tard la partie est fini, échec et mat…J’ai à peine eu le temps de comprendre ce qui se passait! Finalement, on rejoue et ils m’apprennent les coups qu’il faut faire. Je suis encore loin de pouvoir en battre un mais je vais vraiment m’entraîner!

Le deux heures ont donc passées très vite. Le trajet dure une heure et le train est extrêmement propre et rapide…très étonnant dans un pays comme la Chine. Arrivé à Beijing, nous allons déposer notre sac à l’auberge (ça coûte environ 7 dollars la nuit) et allons manger dans les Hutong. Ce sont des petites ruelles typiques de Beijing où 4 maisons de plein pied ou deux étages entourent une sorte de cour intérieure où il y a des siècles, chaque famille vivait. Un coté vivaient les grand-parents, de l’autre les enfants, puis les parents et enfin il y avait une salle de réception. Puis avec l’exode rurale vers les villes, chaque famille n’en a plus qu' une partie, alors je vous laisse imaginer la concentration de gens! C’est donc très charmant et traditionnel, mais il faut en profiter car avec les projets urbanistes de Beijing, de plus en plus sont détruits. Et oui, pour les chinois, c’est l’efficacité avant tout, même si on perd tout le charme!


Puis le soir nous sortons et sommes vraiment impressionnés par la quantité d’étrangers présents dans cette ville! Des bars entiers remplis de blancs, ça fait un peu bizarre, sachant qu’à Tianjin, il y en a qu' un seul. De même, personne ne me regardait dans la rue par rapport à Tianjin ou Guangzhou ou tout le monde tourne la tète. Dans ce bar, ça sentait l’argent : tous ces gens sont des expatriés de grandes compagnies occidentales qui sont envoyés en Chine avec un gros salaire (par rapport au niveau de vie) et tous les frais payés (appartement, taxi et restos). Avis aux amateurs!







Le lendemain, nous partons au Palais d’été, une des grandes attractions de Beijing : à environ 1heure de transport en commun du centre, c’est un énorme parc avec un grand lac que surplombe une sorte de pagode magnifique en haut d’une montagne d’où nous pouvons apercevoir au loin, les jour ou le vent fait fuir la pollution bien sûr, la grande muraille. Nous avons loué un bateau électrique pour aller flâner sur le lac et nous éloigner de cette masse de touristes chinois. Nous en avions assez de slalomer entre le groupe des casquettes oranges, bleues ou vertes, dirigé par un guide avec un drapeau dans les airs et un micro. Ça crie donc en chinois de partout. Comme au Mont Taishan, ces touristes chinois sont vraiment nuisibles : ils sont trop…mais en même temps ils sont chez eux, je ne vais donc pas me plaindre.






Après le palais d’été, nous revenons dans le centre pour aller au «marché de la soie», cette expression fait vraiment rire, j’ai pas vu beaucoup de soie à vrai dire, mais surtout toutes les plus belles contrefaçons que j’aie jamais vues : des produits qui viennent des mêmes usines que les originaux mais qui se retrouvent sur ce marché. C’est une véritable aventure : le paradis du marchandage! Les chaussures ( Etnies, DC shoes, Timberland, Nike, Addidas, Puma), d’une qualité exceptionnelle, coutent entre 400 et 700 kuai au début du marchandage(40 et 70 euros), alors qu’on doit les acheter à 140 (soit 14 euros). Les pantalons (Ralf Lauren, Tommy D&G…) partent à 400 et diminuent jusqu’à 50…(il faut diviser par 10 pour avoir le prix en euros). Bref, il faut connaître les prix réels, parler chinois et leur faire comprendre qu’on sait le prix réel pour couper court à toute négociation inutile. En effet, parler de prix en chinois donne plus de chance que d’annoncer des sommes en anglais sur la calculette! J’ai même vu des manteaux Canada Goose, qui se vendaient 20 euros…mais la qualité laisse à désirer, ils sont vraiment moins lourds que les vrais. Bref, ce marché mérite un detour, le plus beaux marché du faux que j’aie vu en Chine, des produits de grande qualité! Il se trouve en plein centre de la ville, dans un immeuble de 5 étages. Oui, les chinois ne se cachent pas de la contrefaçon! Vont-ils être encore tant visibles lors des JO?


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Grand et heureux de vivre, j'ai décidé d'allier études et voyages au maximum: je suis parti faire un bachelor en Managment à Montréal où j'ai fait un premier échange en Chine. Puis j'ai pris une année sabbatique pour voyager (Inde, Australie, Nouvelle Zélande, Malaisie...)avant de commencer un master dans le même domaine à Lausanne en Suisse et de faire un second échange à Puebla, au Mexique. Armé de mes expériences de voyage, je suis maintenant prêt à rentrer dans ce "marché du travail" !