Canton 2006-Arrivée, début de l'échange universitaire!

Je prends donc le bus pour Guangzhou ( Canton) et sur la route, c’est impressionnant! Des buildings résidentiels à perte de vue pendant quinze kilomètres au moins, ça ne s’arrête jamais!!! Des buildings immenses comme on n’en verrait même pas un à Montréal ou Paris, et là, il y en a des centaines!!Avec du linge qui sèche à toutes les fenêtres, mais que font tous ces gens? Ils travaillent dans les usines avoisinantes…Il y a d’autant plus de monde que dans un appartement où 4 occidentaux vivraient, il peut y avoir jusqu’à dix chinois!
Quatre heures plus tard, après avoir passé la frontière sans problème (j’avais obtenu mon visa préalablement au Québec en envoyant mon passeport à l’ambassade chinoise à Ottawa), j’arrive à Canton, où Alice (de son nom anglais, car tous les chinois peuvent se choisir un nom anglais), une chinoise qui était en échange à HEC Montréal vient me chercher, nous embarquons dans le taxi pour aller à l’université. Il y a des grilles en métal bien kitch , qui séparent le chauffeur et les clients. Nous roulons sur d’énormes routes qui se surélèvent par moment, et qui passent même parfois à quelques mètres de fenêtres d’appartements. Comment font ces gens pour dormir? Nous entrons même dans le campus, exceptionnellement, car les taxis n’y sont pas autorisés. Nous nous faisons arrêter par les gardes à l’entrée, ils sont impressionnants dans leur uniforme; je me demande ce qui se passe. La conversation dure deux minutes puis le chauffeur dit :«Xingli tai da», ce qui veut dire que mes valises sont trop grosses. Ce fut en quelque sorte le laisser passer. Mes cours de chinois me sont directement utiles! Nous traversons le campus, très calme, désert, par rapport au reste de la ville, l’architecture est magnifique, des étendues de gazons…Nous nous arrêtons, c’est le moment de payer. Ça fait déjà 30 minutes que nous sommes dans le taxi, je m’attends à payer 10 euros au moins. Mais le compteur affiche 35 kuais! Soit 3,5 euros…Les cinq mois à venir ne vont pas me coûter très cher! J’arrive à ma chambre, et là…très bonne surprise!! Je suis dans le bâtiment des professeurs, dix étages, les appartements sont énormes! L’équivalent d’un six et demi pour les Québécois ou peut être 70 mètres carrés! Mon colocataire finlandais n’étant pas encore arrivé, je choisis la grande chambre qui a un lit une place et demi, je n’ai jamais eu plus qu’un lit simple dans ma vie…L’enthousiasme retombe cependant un peu lorsque je me jette dessus et que je me fracasse les côtes contre la dureté du matelas. Est-ce un matelas, ou une planche de bois avec une légère couche de mousse? Je me le demande encore…Je m’y habituerai dans tous les cas. J’ai aussi un bureau (dont je ne vais pas me servir une fois!) et énormément d’espace, une télévision pour regarder les stupides émissions de télé et les séries chinoises, des gros fauteuil en bois…la classe!! Sauf, encore une fois, lorsque je m’allonge pour regarder la télé. C’est dur de trouver une position qui ne fait pas mal quelque part. Nous n'avons visiblement pas la même vision du confort. La douche est, comme dans beaucoup de pays d’Asie directement dans la salle de bain, c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’habitacle : on mouille partout et on peut même faire ses besoins tout en se lavant. Original, non? Dans la cuisine, il y a un micro-onde, des plaques et c’est tout. Mais c’est comme le bureau, je ne vais pas m’en servir une seule fois! Et le tout pour la modique somme de 160 euros par mois…Je me demande alors pourquoi j’habite dans le bâtiment des professeurs…je ne suis qu’étudiant après tout! Et le simple fait d’être «blanc» ne peut tout de même pas me faire passer au stade de professeur…Mais c’est en visitant les résidences des étudiants que j’ai compris pourquoi! Pour nous, occidentaux, il serait totalement impossible de vivre là, même en faisant preuve d’adaptation et de tolérance : huit lits (six pour les chanceux de troisième année) en hauteur, encore plus durs que le mien, avec des moustiquaires, et en dessous le bureau de chacun, avec un ordinateurs pour personne. Si j’avais une chambre comme celle-ci pour moi tout seul, je la trouverais assez grande, mais pas non plus énorme. Ils sont huit dedans! Le sol est bien entendu en béton et les toilettes sont un simple trou. De l’extérieur, le bâtiment ressemble à un blockhaus. À peine le temps de réaliser, qu' Alice m’emmène faire des courses. Quand un chinois s’occupe de toi, c’est jusqu’au bout, c’est la première fois que je me rends compte de cela, et pas la dernière. Je me fais plaisir et achète sans regarder, à Montréal j’en aurais eu pour 60 dollars et là, à ma grande surprise, 19 euros soit 190 kuai…ça me parait dérisoire maintenant, mais d’ici un mois, je vais trouver ça énorme! Presque deux billets rouges, le plus gros billet chinois. Bref, je vais me faire plaisir pendant ces 5 mois!

Hong-Kong 2006-Ville intense!!!




Mercredi je prends l’avion pour Hong-Kong, où finalement je vais dormir en auberge de jeunesse, ou plutôt dans des hôtels miteux de chambres minuscules, le moins cher dans le centre. En bas de cet immeuble, sur Nathan road, sur l’île de Kowloon, une dizaine de rabatteurs louches nous ventent les mérites de leurs chambres qui finalement sont toutes aussi petites et puantes, mais bien moins chères qu’un hôtel. Je devais rejoindre Jimmy, un autre ami Français de HEC en échange à Hong-Kong, mais il est parti en voyage…Singapour puis Hong-Kong, c’est un bon moyen de s’adapter doucement à la Chine!
Et non, le choc est fatal! Je n’ai jamais vu une ville aussi agitée et bruyante de ma vie!! Ça n’arrête pas et même à deux heures du matin, un mercredi, il y a toujours autant de monde! Piétons, taxi et bus…c’est incroyable! En arrivant, j’ai rencontré une Allemande et un Australien à l’aéroport et on a ainsi pu prendre une chambre à trois ce qui nous a permis de partager les coûts…Le soir nous avons marché le long de Nathan road, la rue de mon «hôtel» jusqu'à l’extrême sud, d’où nous avons pu contempler la magnifique vue mythique de HK Island (énormes buildings avec la montagne, le Victoria Peak, derrière). Après l’avoir vu de loin, dès le lendemain, je vais me balader sur cette île, en prenant le ferry : la différence entre les deux îles est flagrante, la première est pauvre, il y a plein de petits commerces et d’endroits pour manger à la chinoise et sur la seconde, il y a tous les gros building des plus grosses compagnies comme HSBC, Citigroup…Et donc beaucoup de magasins de luxe et classe. Dans la rue, on croise seulement des gens en costume.
En conclusion, cette ville m'a semblée étouffante ! Il faut que j’y retourne, car j’ai l’impression d’être passé à coté de beaucoup de choses. J’ai ma grosse valise avec toutes mes affaires précieuses que je ne sais où mettre car je ne fais pas trop confiance à l’«hotel» dans lequel je suis, je ne suis vraiment pas à l'aise dans cet endroit. En fait, j’ai vraiment hâte d’aller à Guangzhou et de voir l’université dans laquelle je m’apprête à passer cinq mois!

Kuala Lumpur 2006-Une journée intense...

Le Dimanche 12 Février au soir, je pars pour Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie qui se trouve à 8 heures de train au Nord de Singapour. Je suis parti dans un train couchette, très confortable, mis à part les couchettes trop petites, où peut être suis-je trop grand? Et ca coûte seulement 30 euros l’aller retour!


Dans ce train j’ai eu la chance de rencontrer un indien de 34 ans, vraiment sympa, qui est agent de voyage à Pune, à 4 heures à l’ouest de Bombay et qui allait visiter KL en une journée, comme moi. (photo ci-contre) Et, il avait réservé un chauffeur pour la journée!! Je n’ai pas hésité à accepter son invitation…









Nous avons fait une visite express de la ville qui est beaucoup moins pauvre que ce que j’imaginais : Les Petronas towers, le monument national (les tours jumelles les plus hautes du monde, symbole de l’expansion économique de KL et de la Malaisie), une des plus grandes mosquées du monde (mon ami indien, Rakhil, va y faire une prière, il est musulman très pratiquant et a des principes très forts. Il y a aussi un temple indien très beau et à 45 km au nord, nous avons prit un téléphérique pour survoler la jungle et observer une belle vue. Comme partout dans le monde, il y a aussi un China town, marché très bon marché et faux (T-Shirt à 3 euros, montre Rolex, stylo Mont blanc…) très ressemblant aux marchés en Chine, ils vendent tous les mêmes produits!! Le retour se fait dans un autre train couchette, avec bien sûr des lits aussi petits; je passe la moitié du voyage à parler avec Rakhil, sa religion, ses expériences. Comment il a réussi à monter son agence…Il est très intéressant, et c’est la première fois qu’il rencontre un Français. Merci à lui! (Je garderai d’ailleurs contact avec lui et j’irai même le voir deux ans et demi plus tard lors de mon voyage en Inde dans sa petite ville, voir le récit «Voyage en Inde»)


Singapour 2006, une ville pas comme les autres


Ça y est le grand départ, je suis parti de Paris le Mercredi 8 Février à 23h pour arriver à Singapour le 9 à 20 h, presque une journée de perdue, mais cela en vaut vraiment la peine!!
Malgré un voyage horrible…Ne payant pas cher le billet, je ne pars que s' il y a de la place…Et il s’est avéré qu’il n’y avait pas de place, mais je suis parti quand même, mais en Jump Seat, c'est-à-dire en siège service, les sièges sur lesquels s’assoient les Stewards pendant le décollage et l’atterrissage, personne n’a dû s’attarder sur ces sièges, mais quand on passe 12 heures dessus, on a le temps de les analyser : aucun moyen de le pencher en arrière et le siège est à 90 degrés, euh…peut être même 85. C'est-à-dire que lorsque l’on essaie de dormir, on tombe automatiquement en avant! Et aucun accoudoir, ni appuie tête, ainsi le seul moyen pour dormir est d’attacher la ceinture, qui tient aux épaules et de se laisser porter par celle-ci, mais bon…cela reste très spartiate et à moins de ne pas avoir dormi pendant 3 jours, cela est impossible.
Bref, je suis finalement arrivé (mais dans quel état!), c’est le principal! À l’aéroport, on ne se rend pas compte de la chaleur, c’est au moment de sortir pour prendre un taxi ( qui ne sont vraiment pas chers…) que l’on se fait étouffer par la chaleur et l’humidité deux fois plus fortes que Montréal l’été. Ici, on roule à gauche et les gens comprennent très bien l’anglais, mais le parler c’est une autre histoire. Ils parlent plutôt le «Singlish» . L’anglais de Singapour. J’ai tenté une discussion avec le chauffeur de Taxi que j’ai assez rapidement abandonnée après lui avoir fait répéter dix fois la même phrase…

J’arrive enfin chez les amis de mes parents qui ont un superbe appartement au 9ème étage d’un immeuble, avec piscine et une superbe vue, et qui m’accueillent avec une bouteille de Champagne. Mon trip asiatique commence vraiment bien! Graham, le mari, travaille dans le gaz naturel pour le gouvernement de Singapour, après 20 ans de carrière chez Shell.


Première journée de visite de Singapour : il y a plusieurs quartiers mais tout le monde cohabite …Le Chinatown se rapproche davantage de la Chine que les quartiers chinois que l’on pourrait trouver en Europe ou au Canada! Le marché est impressionnant : poissons, têtes de poissons, crevettes, crapauds vivants (!) attendent dans la chaleur d’être achetés …et ça pue! Le midi nous avons mangé dans un restaurant Thaïlandais (ici les restaurants sont classés de la lettre A à D, a partir de B, c’est plutôt déconseillé…Le restaurant était un A et c’était très bon! Et le soir, encore restaurant dans le quartier de Boat quay, près de la rivière qui traverse Singapour, (Boat Quay et Clarke Quay sont deux endroits très sympas de Singapour, près de la rivière, toujours très peuplés le soir où l’on trouve bars et restaurants.) où nous avons mangé du Chili Crab, la spécialité locale. Mais il faut avouer que c’est frustrant le crabe : c’est beaucoup d’efforts pour pas grand-chose! Ce fut tout de même excellent, et le vin, en dépit de son prix (minimum 10 euros la bouteille partout! l’alcool est très cher ici…) coule à flot. Graham et Sandra ont du sang ecossais, ne l’oublions pas. Et nous avons même eu le droit à un feu d’artifice, pour fêter la fin du nouvel an Chinois (le 28 Janvier, l’année du Chien). 75% de la population étant Chinoise à Singapour.
J’ai aussi attendu pour la première fois de ma vie un taxi pendant 30 minutes en faisant la queue, en effet, en raison de la pluie et étant interdit de héler un taxi n’importe où dans les artères principales, il faut attendre dans un Taxi stand…! Nous aurions dû prendre le métro, qui est très bon marché (que l’on paie en fonction de la distance) et très impressionnant de part sa propreté et son silence.


Samedi j’ai fait un tour en ville, dans Little India, où il y avait un défilé annuel d’indiens avec des bâtons qui leur traversaient la langue et les joues, avec beaucoup de monde autour, qui chante…Intéressant, mais bizarre!





Dimanche, je suis allé a l’ile de Sentosa, une île au sud de Singapour, que l’on peut rejoindre en téléphérique ( très belle vue de Singapour en haut). Belle île, belles plages, en dépit des gros bateaux que l’on voit passer au loin, et beaucoup de touristes!












Mardi, je rejoins Sébastien, un Français d’HEC en échange à Singapour, il me fait visiter son école, extrèmement moderne, HEC Montréal est ridicule à coté! Puis nous allons nous relaxer dans la piscine de son immeuble sous la chaleur et l’humidité accablante…Ses expériences à Singapour n’ont pas l’air si incroyables, en revanche, ses voyages aux environs le furent!
Bilan de Singapour : ville très sympa, sécuritaire, propre, mais c’est loin d’être une ville étudiante, il faut avoir de l’argent. Le meilleur moyen de l’apprécier vraiment d’après moi, est d’y vivre en tant qu’expatrié : les restaurants sont excellents, le rythme de vie y est très sympa…En revanche, cette ville manque d’identité, il y a trop de chinois et il manque l’intensité d’une ville chinoise. L’avantage principal est bien sûr de pouvoir voyager, c’est une véritable ville transit proche de la Thaïlande, du Vietnam, des Philippines, de l'Indonésie, bref de tous les pays d’Asie du sud Est. Ils sont à distance et prix accessibles.

Inde Octobre 2007-Aventures à Goa

Finalement, le 15 décembre je pars le matin de Gokarna, et la plage de Om beach pour Goa en taxi avec deux israéliennes, qui me proposent un lift jusqu’à l’aéroport car elles doivent prendre un avion à Goa. Ça me prend finalement 8 heures en tout pour rejoindre la plage que je voulais rejoindre ! Ça aurait pu prendre seulement 4 heures si le taxi m’avait directement emmené la bas, mais je voulais économiser ces 15 précieux euros (deux jours de mon budget). Quand elle m’ont laissé, j’ai du prendre 4 bus différents pour rejoindre mon point d’arrivé dans le nord de Goa, à Arambol. Comme je m’y attendais, c’est très touristique, et il y a beaucoup de monde! Une grande majorité d’étrangers. En arrivant, je cherche des huttes ou chambres a un prix raisonnable, car c’est la pleine saison. Ils demandent tous 10 euros minimum la nuit. Me voyant déprimer avec mon gros sac, sous la chaleur, à ne pas trouver une chambre moins cher, un gentil homme me propose de venir avec lui sur son scooter et m’emmène dans une petite auberge avec 3 chambres, cachées, pour 3 euros la nuit. Parfait! Parfois le hasard fait bien les choses. Ceci dit, la chambre est un peu déprimante, avec douche froide, et toilettes turques à l’extérieur bien sûr.
Je me promène sur la plage et rencontre par hasard encore une Israélienne,(la majorité des touristes ici sont israeliens, après leur service militaire de 3 ans pour les garçons et 2 pour les filles et une année de travail, ils partent en Inde pour se relaxer) qui avait pris le même bus de nuit que moi 5 jours avant. Elle ne me reconnaît pas, car j’ai coupé ma barbe de trois mois et mes cheveux, mais après 3 minutes d’argumentation, elle fini par se souvenir. J’ai failli avoir l’air bête! Bref, elle est avec deux de ses compatriotes, et nous partons à la Jewish House, une maison ouverte pendant la saison tenue par un couple d’Israéliens assez intenses avec un petit garçon de trois ans. Une quinzaine d’Israéliens sont là, c’est Samedi, donc Chabat et en plus c’est l’anniversaire d’une des filles. Un bon gâteau, et plein de chants religieux, joyeux, en hébreux. J’étais le seul qui n’était pas israélien dans l’assemblée, j’ai donc vraiment eu du mal à suivre les discussions en hébreux. Mais quelle soirée étonnante et sympathique, et je n’aurais jamais imagine vivre cela en Inde!
Le lendemain, je loue une moto pour 4 euros la journée. Le gars me met en garde que si la police m’arrête je dois leur dire que c’est la moto d’un ami car je ne suis pas censé avoir le droit de conduire une moto à vitesse. Je pars à la recherche d’une station service quand je rencontre un russe de Moscou qui me dit qu’il part sur une plage déserte à 20km au Nord. Il me dit qu’ils vont se faire un poisson au barbecue, avec des pommes de terres et me propose de venir. Sans hésiter, j’accepte, le plan m’a l’air plus que bon et je me retrouve avec 4 russes sur cette plage déserte à manger le meilleur poisson de ma vie. C’est un énorme poisson qui a cuit 45 minutes dans le feu dans de l’alu, avec beaucoup de chère et pas d’arêtes! Excellent. En fin de journée, je vais faire un tour dans un fort alentour, abandonné, avec des arbres qui prennent racine dans les murs. D’en haut, il y a une magnifique vue sur la mer. Il a été construit par les Portugais (car Goa, au même titre que Macao en Chine) était une concession portugaise. Puis nous reprenons les motos pour une belle ride au coucher de soleil afin de rejoindre notre village.
Je profite donc de trois derniers jours de plage avant de rentrer en France pour Noël!

Inde Octobre 2007-Le paradis de Gokarna

Je reprends un bus de nuit, où j’ai bien pris la peine de réserver un lit à l’avant, car l’arrière saute beaucoup trop, pour aller a Gokarna, dans le Karnataka, à la plage, où les gens parlent une langue qui s’appelle le Kanada. Encore une fois, il faut descendre du bus au milieu de la nuit pour prendre une navette, et encore une fois je n’étais pas au courant ! Cette fois- ci nous sommes 15 voyageurs dans ce cas. C’est la première fois que je prend un bus où il n’y a pas un seul Indien et que des touristes ! Nous nous faisons enregistrer à l’entrée dans la ville auprès de la police avec le passeport et visa, au cas où. Autant de rigueur dans un tel pays fait bien rire !


Puis nous nous dirigeons vers une plage reculée avec deux Anglais (dont Adam sur la photo ci-contre, très sympa) , un Américain et deux Israéliennes, qui devinrent de bons amis pendant ces 5 jours passés sur cette plage, OM beach, relax, il y a seulement des huttes pour les voyageurs, même pas de village. Le programme est donc le même chaque jour : levé 9 heures car il commence à faire chaud dans la hutte, baignade matinale, petit dej’, Mix Fruit Muesli avec miel et Yaourt, puis lecture de mon gros livre de 1000 pages, Shantaram, très bon, puis re-baignade, puis pizza margherita au feu de bois, puis feu sur la plage (on paie un gars qui va nous chercher le bois !) et dodo. Cinq jours à l’écart de la civilisation !



Un beau matin, j’aperçois un bateau de pêche au loin, à environ 500 mètres de la plage. J’aime ce genre d’objectif, je pars donc pour le rejoindre. Il y a 45 hommes sur le bateau qui partent 4 heures plus tard pour pêcher. Ils m’invitent à monter sur la bateau, et je parle avec le capitaine, qui parle étonnamment bien anglais. Il me fait visiter le bateau, le frigo à poissons, je monte en haut du mat, puis il m’invite à manger du bon poisson frit qu’ils viennent de pêcher avec un gros plat de riz. Quel régal ! J’avais l’impression d’être comme dans un rêve, en maillot de bain sur ce bateau en train de manger du poisson avec ces 40 pêcheurs Indiens ! Après avoir savouré ce bon repas, je plonge dans l’eau et rejoins le rivage. Ma journée était réussie !

Nous avons aussi fait des petites randonnées sur la cote...































Avec Adam, nous avons nagé jusqu'à cette petite île au loin...on nous voit les bras en l'air!




Pour finir, voici le best-of vidéo de cette bonne semaine de vacances:

Inde Octobre 2007-Pune et Hampi la magnifique









Je fais une escale de deux jours à Pune pour voir mon ami que j’avais rencontré à Singapour deux ans plus tôt. Dans cette ville, il a y a vraiment rien! J'en profite pour aller au cinema voir le film a la mode : om Shanti Om. C'est incroyable, dans le cinéma, les gens crient et se lèvent lorsqu'ils voient leurs stars préférées dans les nombreuses chansons!


Je pars ensuite a Hampi, à 14heures de bus couchettes au sud est, ville connu pour son paysage lunaire fait de roches qui semblent tombées du ciel et ses ruines d’un ancien empire. C’est une ville très relax où beaucoup de voyageurs restent plusieurs semaines. Il y a de belles randonnées à faire, et il est facile de louer des scooters pour se promener alentour. J’ai rencontré deux québécoises très sympathiques , avec qui nous avons loué des scooters, mais elles n’ont pas eu de chance et sont tombées toutes les deux, elles étaient trop proches l’une de l’autre. Heureusement, plus de peur que de mal, seulement une fracture du ménisque pour l’une, mais ça lui gâche tout de même la fin de son voyage. Attention à ces véhicules !

Inde Octobre 2007-Mumbai, son trainet ses bidon-villes, quelle expérience!

Dans le train, il s'en passe des choses en Inde! Un vendeur de Chai pas comme les autres...



Et une vache vient nous voler notre bouffe par la fenêtre du train!


Le matin, j’arrive à Mumbai, ou Bombay, la ville la plus peuplée d’Inde. J’arrive à 8 heures du matin, heure de pointe, et je dois prendre le train qui traverse la ville du Nord au Sud ( Bombay est une presqu’île, qui fait 25 km de long), ce train sert en quelque sorte de métro bien qu’il n’aille pas sous terre. Quelle expérience! Je monte dedans alors qu’il est pas encore trop plein, et 2 stations plus tard, un flot de gens monte en se bousculant littéralement. Les portes ne se ferment jamais. Des gens dépassent donc par la porte, en s’accrochant comme ils peuvent! Parfois ils montent même sur le toit. Chaque jour, il y a des morts, ils sont électrocutés, il tombent ou encore se prennent un poteau sur le bord des rails…Incroyable. Je suis donc avec mon gros sac dans cette cohue, à chaque station, juste avant que la vitesse permettent aux gens de sauter au vol pour sortir, on entend un cri dans le wagon, les gens se préparent à pousser et sortir en furie avant que les gens attendant sur le quai ne se précipitent à l'intérieur. Il faut donc savoir de quel coté on doit descendre. Et il s’avère que je dois descendre à l’opposé! Je suis totalement compressé, avec mon sac par terre entre 10 jambes, et j’ai trois station pour me rapprocher. 20 centimètres à chaque station sont suffisants pour me trouver dans le flux sortant de la station Andheri, au Nord de Bombay, pour aller rejoindre un gars que j’ai rencontré sur le site couchsurfing.com , et qui peut m’héberger. Regardez un peu la cohue!!!




Je prend un Rickshaw et trouve finalement l’adresse. Il habite un appartement désert, avec de l’eau courante seulement deux heures dans la journée, qui ne tombent bien évidement jamais lorsque j’en avais besoin, ce qui veut dire qu’il faut se laver avec un petit seau en se servant de l’eau gardée en réserve. De même pour le brossage de dent, ou encore se laver les mains, c’est pas évident quand l’eau ne coule pas du robinet ! Les toilettes bien évidement sont turques, et ici, les gens n’utilisent pas de papier. Ils se servent de leur main gauche et d’eau. Bien plus écologique après tout ! Petite visite interactive des lieux:




Bref, ça fait du bien de déposer le gros sac! Après un bon thé bien mérité, c’est reparti pour visiter la ville ! La première journée, je visite avec ce roumain du train. Puis, trois jours de visite intense : prendre le train tous les jours 45 minutes, en évitant les heures de pointe bien sûr, pour aller dans le centre à Collaba. Heureusement le voyage passe vite car je fais comme tous les gens ici, je me met sur le bord de la porte en me tenant, pour avoir de l’air, et observer par la même occasion les nombreux bidonvilles que l’on voit sur le bord des rails. Ça fait 3 jours très fatiguants, à marcher encore et encore. Mais quelle ville impressionnante!














































Nous sommes même allés nous promener dans un bidon ville, où j'ai pu faire cette vidée, discrètement, bien sur...en exclusivité!!!





Préféreriez vous d'avantage de photos et vidéos?

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Grand et heureux de vivre, j'ai décidé d'allier études et voyages au maximum: je suis parti faire un bachelor en Managment à Montréal où j'ai fait un premier échange en Chine. Puis j'ai pris une année sabbatique pour voyager (Inde, Australie, Nouvelle Zélande, Malaisie...)avant de commencer un master dans le même domaine à Lausanne en Suisse et de faire un second échange à Puebla, au Mexique. Armé de mes expériences de voyage, je suis maintenant prêt à rentrer dans ce "marché du travail" !